Elle
Elle était si jolie de notre coté du miroir
Si rayonnante dans sa carapace
Grande mais fragile, elle pleure le soir
N’en pouvant plus des serres rapaces
Elle était si jolie avec ses cheveux d’or
Qui achetait tout sauf la pitié
Seule dans la brume elle pleure lorsqu’elle s’endort
Imaginant la dévastation de ses amitiés
Elle était si jolie avec ses yeux bleu ciel
S’ennuageant même au soleil
Seule dans la tempête, elle se querelle
Une âme fade a goût de miel
Elle était si jolie de notre coté du miroir
Un sourire levé en guise de garde
Elle range sa peine dans un tiroir
Ne voulant rien laisser paraître même par mégarde
Elle était si jolie cette fleur sur un volcan
Tachée de cendre, grondée de toutes parts
Seule sous le gris en se moquant
De ses faussaires, de leur départ
Elle était si jolie avec son teint de porcelaine
Egratigné par les couteaux volant trop bas
Une lame au cœur, elle se rabat
À la lâché devant la scène
Elle était si jolie de notre coté du miroir
L’épée haute au-dessus du désespoir
Tranchant le mal en s’en faisant
Tout cela pour un moment plaisant
Elle était si jolie même lorsqu’elle est partie
D’une fissure de haine, elle est sortie
Seule devant tous, elle a pleurée
Son doux sourire s’est envolé
Elle était si jolie avec les joues rougies
Par la honte d’on ne sait quoi, on ne sait qui
Seule sous son voile, plus de moquerie
Mais ce voile fond telle une bougie
Elle restera jolie de son coté du miroir
À tout son mal, elle cessera de croire
Avec ses amies, elle réapprendra à rire
Et cette histoire aussi, il me plaira de l’écrire