Elle

Elle

J’étais assise sur mon divan de cuir, son odeur emplissant la pièce où une banal émission éclairait de lumières électrifiées les coins sombre de ma vue, lorsqu’il entra par la fenêtre. Mes rideaux de soies lui glissaient fluidement comme un drap de désir sur son visage aux formes brutes. Il s’approcha de moi le regard chaud, enivrant tout mon corps. De sa haute carrure, je me sentait lourde d’envie pour cet être inattendu. S’inclinant avec la grâce d’un roi d’antan, il approcha ses lèvres de ma peau sous le tunnel de ma chevelure. Je percevais de mon ouïe étourdi son fort respire qui accompagnait le mien faisant battre toutes les palpitations de mon sang. J’écartillai les jambes encore recouverte de tissus, où il put glisser sa main avec respect près de mon paradis. La chaleur que j’en dégageais le saoula de plaisir et il serra sa poigne qui me procura de petit pétillement à l’extrémité de mes pieds. Je sentais mon cœur descendre dans le bas de mon corps faisant battre avec vigueur mon jardin secret qui s’épanouissait dans un toréant de vague sensuelle. Pourquoi moi? Depuis tant de temps il semblait me désirer. Un amour secret. Je sentis le frêle bout frais de son museau qui se dirigeait vers mes lèvres tout en frôlant au parcours la peau encore jeune de mes pommettes rougissant sous le feu de ses yeux. Je désirais uniquement que le temps cesse pour qu’il puisse me suivre comme un amant jusqu’à dans les entrailles accueillante de ma chair rêveuse.

Puisse les anges m’accorder ce moment de pur tendresse entres les bras de cet homme quoi pour la première fois ne ce souciait guère de ma pauvreté. Laisse tes doigts prendre contact avec ma peau. Laisse ton regard parcourir mon corps. Elle leva lentement les bras en l’air d’un air profondément épanouie. Il posa sa main près de son nombril, la glissant vers le haut, les extrémités de sa main frôlant mes seins frissonnant pour ensuite me retirer cette camisole blanche. Sa tête était près de mon bassin, la dirigeant vers la mienne, humant mon odeur avec douceur. Mon cou était encore une fois envahis de ses tendre baisé. Prenant place sur ma jambe, se courbant sur mes courbes tel un serpent, je sentis son membre dur et chaud sur ma cuisse. Je déposai ma main menu sur son pantalon, respirant subtilement par la bouche, baissant sa fermeture éclair et déboutenant l’agencement, elle tombère au sol affichant derrière son souvêtement du bas-monde, une créature imposante et musclé qu’il contenait avec adresse et fascination. Il fit de même avec mon pantalon qui me donnait un certain charme avec son usure. Nous étions presque nus lorsque je nous sentis sur un nuage, ma tête renversant vers l’arrière, ma crinière déployant une longue destinée. Nous flottions en l’air lorsqu’il glissa sa main droite derrière mon dos, soulevant avec aisance mon bassin qui avala d’une seule bouché son animal tendu qui entama une longue séance de va et vient, massant l’intérieur de mon corps. Ses yeux démontraient une jouissance constante alors que je baignai dans un monde qui m’était inconnu.

Nous montâmes encore plus haut dans les cieux, pour s’étendre sur un sol parsemé de pétale de rose qui m’effleura la peau. Nous ne faisions qu’un en cet instant. Je ne voulais qu’il se termine jamais. Il semblait que nous avions passé qu’un court moment alors que les années avaient passé sur mon ancienne terre. Il me chuchota à l’oreille;

-Sellons notre amour par ce baisé. Dit-il l’air le plus serein possible.

Il sut par ma dévotion à quel point j’acquiesça à ce désir, puis il m’embrassa langoureusement, joignant sa langue à la mienne, m’offrant un frisson en l’âme. Nous étions encore entrain d’unir nos bouches lorsque dans un dernier élancement de son corps, il vint en moi, noyant mon être de sa semence voué à une renaissance. Son épais désir me figea sur place, les anges m’avaient exhaussé. J’étais enfin une déesse. Jamais rien ne nous séparerais. Nous restâmes ainsi des siècles durant à ce pénétrer mutuellement de regard profond.

Pourquoi cela aurait-il été un rêve? Nous avons tous la force de s’évader pour toujours. Toi qui me connais, qui me sens, cesse d’observer les même banalités et accompagne moi au pays des merveilles.
Je ne serai point présent pour bien longtemps. Fait partit de ce voyage et, accepte ma main.

Alexace

j adore ton histoire! Je me suis senti absorbe dans l histoire comme si c etait moi qui la vivait!!

Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 07/03/2006

En plein mon genre.

Je passais par là en faisant ma tournée et je ne le regrette pas. J'adore les textes au présent à la 1ere personne. Ça apporte un sentiment d'appartenance à un texte et une admiration pour l'auteur. Je sais pas pourquoi, mais il est plus facile d'écire Je me suis levé que Je me lève.

Le présent aide à mettre davantage de décor physique qui pallie au manque de détails psychologiques dont doit faire preuve l'auteur par soucis de crédibilité. (Le personnage principal ne sait que plus tard ce que l'autre pense.)

T'es sexuel my deer. Dommage que tu sois pas une fille!

moi se que j'aime bien de ma création ses la fin. Ses comme si tout ce qu'elle à vécu, était un rêve, et à la fin elle dit ce qu'elle pense réellement à son "amour". Enfin comme prête à lui donner son âme que pour être à ses côtés.

Merci pour le commentaire.

» [Poème 2004] Elle
» qu'elle est votre création que vous avez fait, préféré