Que la beauté rayonne, que la vérité mente.
De sous ces atours décrépits par l’usure
Jaillisse ta pêche chair, très chère :
Se dévoile ton charme odieux.
Paix à toi, l’agonie sera lente.
La tâche est ardue, garde la mesure
De cette litanie. Jusqu’au soir serre
Les dents : tu seras telle que te voient mes yeux.
Aime moi comme ton prochain
Amant, comme ton créateur,
Car sous mes doigts, malheureuse,
Tu souffriras le temps d’un amour.
Attache tes fils, pantin,
Ils te supporteront une fois l’heure
Passée celles où tu étais hideuse :
Ne te retiens pas, prie contre les ratés.
Verruqueuse de corps n’est plus
Que d’esprit. Tortueux
Chemin de la délivrance :
Allé simple vers ton corps.
Incompréhensible flux
Te faisant attirante. Heureux
Est mon corps qui te déclare à outrance
J’ai, par cette charnelle action, maquillé ton sort.