Tu es souvent traître, détestable et périlleuse.
Tu nous parasites, nous brûles à petit feu.
Lorsque l’on te quitte, c’est toujours douloureux.
Grande impératrice, dévoiles-toi peureuse!
Ton goût m’est horrible, ta fièvre est sulfureuse.
Tu n’es que charogne, déchet. Encore mieux,
Lors de ton passage, la Mort quitte les lieux.
Pourtant je te défies, allez, soumets-toi gueuse!
J’ai beau te détester, je ne puis que t’aimer
Par sursauts de bonheur qui me font entrevoir
Que demain sera bien, qu’enfin je sourirai.
Car tu dissimules mes projets d’avenirs
Chère vie, adorée, tu es mon vrai miroir
Lors de mes meilleurs jours et même lors des pires.