Doute, Songe,
Toi qui me ronge,
Sombres pensées, noires idées,
C’est d’un noir teinté !?
De jour ou de Nuit,
Pourquoi tu me poursuis ?
D’heure en heure,
Jamais tu ne te meurs ?
Dans le ciel, la Lune,
Qui me nourrie de rancune.
Le Soleil, Derrière les Nuages,
Qui de la Lune, n’en est pas plus sage.
Qui es tu, que veux tu ?
Pourquoi me hantes tu ?
Cesse de l’aspirer…
C’est la seule chose que je ne puis te donner.
Doute, Songe,
Toi qui me ronge,
Laisse moi dormir,
Que je puisse doucement mourir.
En été même en hivers,
Tu ne cesses de faire mon Enfer,
Minutes par Minutes,
J’entends la lame qui s’affûte…
Sous mes pieds, la terre,
Qui se rit de moi, la galère,
Dans ce vent qui murmure,
J’aperçois celles à venir, mes tortures !
L’espoir me quitte, c’est ta faute !
De plus en plus, la falaise est trop haute,
Que cela se termine, relâche moi !
Que de m’écraser, tout en bas…
Doute, Songe,
Toi qui me ronge,
Délie toi de mon cœur,
Nourrie toi de ma rancœur.
Le printemps n’est plus aussi revigorant,
Tout comme L’automne, c’est désespérant,
L’océan ne me remémore que mes larmes,
Et les secondes Tranche mieux que ces lames.
Ô toi, Cruelle Sentinelle,
Ô toi, affamée Charnelle.
Pourquoi ne puis-je avoir paix ?
C’en sera jusqu’à la fin, vrai ?
Qui ne pourrait comprendre…
Qu’en fait cette seule douleur que tu fusses,
N’était que toi, …
Ô toi, Reine Solitude…