L'histoire d'un jeune assassin

L'histoire d'un jeune assassin




Un vent agréable envahis d'une odeur apaisante se glissait sous la respiration du jeune zermiche. Le vent passait par les barreaux de sa cellule. Chaque mouvement lui rappelait où il était. Les cliquetis de ses chaîne ne cessait de lui répéter qu'il était enfermé à tout jamais. Ses yeux noir se gavait de chaque image qu'il pouvait perçevoir. Le seul contact qu'il avait avec l'extérieur était les vibrations des pas des gens passant au-dessus de sa misérable prison. Personne ne se doutait de l'existence de ce petit être, qui grandissait sous leur pied dans l'ombre d'une cellule crasseuse.

Chaque soir un certain dénommé Layrok passait le voir lui donnant dans un plateau rouillé une recette mystérieuse qu'il avait confectionnée pour toute ses victimes. C'était la seule chose pour laquelle le jeune Noctarius vivait. Il ne pensait qu'à celà, agissant dans le but unique d'en obtenir. Buvant le contenue épais de ses mince lèvres, il pouvait enfin s'endormir pour rejoindre ses rêves, et s'envoler loin au-delà de sa réalité, respirer l'air d'un nouveau monde meileur. Un monde qui saurait l'accepter tel qu'il était. Mais cette nuit n'était kus la nuit qu'il espérait depuis l'aube. Son maître avait d'autre plan pour lui, ceux d'éteindre le pauvre destin de ceux que Layrok n'appréciait guère.

Son tortionnaire le délivra de ses chaînes pour cette nuit seulement, afin qu'il puisse accomplir et exécuter ses ordres. Couvert de la tête au pied par ses draps noir, se dirigeant uniquement par son odorat, lame tranchante scintillant par la lueur des torches illuminant les ruelles d'Hammerstrein, à la main, pas après pas, s'approchant de sa prochaine victime qui avait commis l'erreur de contraintre Layrok.

Se glissant dans la demeure de sa victime, s'approchant de son lit, humant l'âme de celui-ci, posant un bref baisé sur les lèvres du Noctarius, Zermiche lui trancha la gorge. Son devoir terminé, il s'agenouilla au pied du lit, vivant ses moments de liberté avant de retourné à sa médiocre demeure, là où sont maître l'attendait avec son rictus habituel. Encoire une fois il avait empêché une âme de grandir, créant ainsi un manque dans la famille de celui-ci et dans la société auquel il appartenait. Ne laissant que du sang et de nouvelles superstition sur toutes les morts kus résolues, il repartit chez lui, dirigeant par l'odeur qu'émanait la haine de son maître.

De retour à sa demeure, son maître lui donna un violent coup de pied dans le dos, le forçant ainsi à entrer dans sa cellule avec plus de rapidité. Layrok monta les escaliers ne laissant que l'écho de son rictus. Zermiche était à nouveau seul avec lui-même et les rats comme noctafedhe.

L'ont dit qu'à l'instant où vous lisez ses lignes, Zermiche serait encore en vie, exécutant encore et toujours les ordres de son maître.


*vous êtes parcouru d'un frisson glacial et désagréable, qui vous pousse a tourner frénétiquement la tête vers l'arrière pour vous assurer qu'il n'y a personne qui vous guète dans l'ombre de votre vie*



~Alexace~