Lointaines sont les gloires de Rome et d'athène,
Ou je traine mes peines absurdes et vaines,
Mon coeur modelé à la forme d'une chaine,
Un roi vaincu sans couronne ni reine...
Je déplace mes pensées aux grés des vents mauvais,
J'entaille mon corps en d'invisibles veines,
Je sacralise le faible et je porte sa peine,
On me blesse encore alors que je révais...
Mon coeur trop fragile et mes jambles en cristal,
Je savoure mon poison et je l'avale,
Comme un vin trop sucré aux couleurs de paradis,
J'avale mon poison et je t'offre enfin ma vie...