Mon regard à la mer...

Mon regard à la mer...

Allongé dans mon lit, seul, je déchirai ma chair de ma volonté, empoignant d'une main morte mon coeur si usé.
Le déposant délicatement sur la futile petite table sans valeur aux côtés de mon effroyable corps de malheur.
Le processus est repartit.
Je ne supporterai plus une autre cicatrice.
Pardonne-moi, mon Dieu, si vraiment j'existe, d'éliminer le virus de ce monde.
À qui puis-je parler, avouer, dévoiler mis à part, la compréhensible petite rose violée par le vent aux milles pétales.
La rivière de sang ruisselant
Mon corps dépérissant
Je me rappelle cette fausse liberté d'antan que j'ai tant chérie.
Désormais sous la forme d'une alliance j'offre mon sort au réceptacle de mes moeurs.
Donnez-moi, vous, cruelles complexités cette immunité à moi-même.
Je supplie ce soir le pardon de cet incontrôlable amour.

Et la lionne répondit tout aussi clos qu'ouvert: coupe, dévore, aspire ce qui me reste, mais ne me laisse jamais dans cette noirceur solitaire.

... mon visage immortel à tout jamais enterré.

sans nom
je parcours le néant
anéantissant l'existant
~Alexace~

Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 07/03/2006

Jolie prose, très jolie. Félicitation pour ton orthographe, je l'ai retouché un peu, mais il était déjà très très bien!

Je n'aime pas cependant le fait que tu mélanges prose et poésie de cette façon. C'est trop hétérogène comme mélange, il manque de suite. Au niveau de la structure uniquement, au niveau du texte c'est bien.

Ceci dit, fait attention. Certaines contradictions peuvent être jolies, mais celle avec le ''aussi clos qu'ouvert'' je l'aime moins. Elle est plus rude à lire, à comprendre. On s'attarde trop à en trouver le sens donc on oublie un peu le reste du texte.

Mais sinon, chapeau. Si jamais j'ai d'autres commmentaires qui me passent en tête, je te fait signe!