L'hirondelle chante au printemps
L'eau coule de sous les rochers
Et je n'ai jamais vu ce temps
Passé, si vite, de mes âges arrachés
J'ai dormi un hiver millénaire
Couché dans le lit jaloux des harpies
Et pourtant m'ai réveiller hier
Seul, dans la brunante, malgré mes dépits
Et j'aurai beau crier à l'injustice
D'une aventure sans récompense
Que je m'appercevrai, immondice
Simple humain déçu de sa transe
L'hirondelle chantera, mon enfant
L'eau suintera de mes joues glacées
Et de cet instant
Tel le phénix, de décembre, renaîtrai