Un rêve d'antan

Un regard d’innocent était rivé vers le ciel, les cieux et les anges. Le vent avait fait glisser une de ses feuilles d’automne au parfum si doux dans sa chevelure d’artiste.
La bouche légèrement ouverte, comme si il tentait de laisser passer son âme, de la libérer encore une fois, pour une dernière tentative, il désirait s’élever et quitter ses terres natales. Un froid gênant commençait lentement à prendre forme au ras du sol. Un frisson lui parcouru l’échine puis le poussa à rentrer dans son antre.. dans sa maison.. sa pitoyable demeure. Il marchait dans la rue face au soleil glacial de la saison, seul, il n’entendait que ses pas avançant un à un d’un devoir routinier. Mais qu’allait t-il donc faire.. Il entra finalement dans sa cabane, s’essuyant la main avec laquelle il avait ouvert la porte puis il alla de mouvements nonchalant s’étendre sur son divan qui lui servait de jardin d’éden. Le nombre de fois qu’il s’était unis sur ses coussin.. que de souvenir.. les seuls.. qui pourraient du moins lui réchauffer une parcelle de son cœur saignant de la tristesse et misérable odeur qu’il était dans l’obligation de se nourrir instant par instant.

Il pouvait enfin fermer ses yeux pour vaguer ainsi à sa guise dans son imaginaire lointain.
Espérant sans cesse que ses rêve se réalise et non ses cauchemar, mais pour l’instant il était invincible, épée à la main portant l’armure de la naissance. Respirant enfin un air pur qui lui procurait une extase à chaque fois qu’une bouffée lui pénétrait les poumon.
Ses yeux virait vers l’arrière, son arme au sol, le corps légèrement balancé comme ses yeux, ouvrant ses narines inspirant la vie comme jamais il n’aurait pu l’espérer. Reprenant ensuite son arme, courant vers son ennemie, le pourchassant, l’esprit paisible, son visage dénué d’émotions. Il était indestructible, inatteignable.. dans ses songes d’enfant. Le réveil était son ennemi.. comment le fuir..